Alors que la reprise semble de retour, 2021 sera une année charnière pour les pratiques marketing. Avec la pandémie, les consommateurs ont pris de nouvelles habitudes et leur goût pour le digital s’est développé. Soumises au besoin crucial d’être en lien avec leurs clients et prospects tout en respectant un budget contraint, les entreprises doivent être réactives et créatives pour s’adapter aux nouvelles exigences des clients.
Découvrons 5 leviers qui permettent de promouvoir ses produits et services ou encore asseoir sa notoriété tout en maîtrisant ses budgets !5 leviers pour maîtriser son budget marketing post-Covid.
En 2021, les marques devront se recentrer sur la reconquête de leurs clients en leur donnant à nouveau envie de consommer leurs produits et services grâce à de nouveaux programmes sur mesure. Les investissements vont se porter vers de nouveaux outils de fidélisation. Une logique de rentabilité immédiate va dominer puisqu’il est beaucoup moins coûteux d’adresser un message commercial à un client existant que de toucher et convaincre un prospect.Les consommateurs attendent toujours plus de réactivité. D’après une étude Mckinsey, en 2018, 75 % des acheteurs en ligne s'attendent à ce qu'on réponde à leur question dans les 5 minutes ! En 2021 plus que jamais, les entreprises devront s’équiper d’outils intégrant le temps réel à leur stratégie de contenu, et améliorer les fonctionnalités omnicanales pour assurer toujours plus de personnalisation. L’amélioration de l’expérience et de la satisfaction client passera aussi par la prise en compte de leurs retours. Par conséquent les entreprises devront déployer des outils qui facilitent la collecte et l’analyse des avis clients.Les entreprises sont également invitées à réaliser un mix entre le numérique et les actions traditionnelles (print, événements, etc.) car chacun de ses canaux répond à différentes attentes des clients. En effet, si le digital est un impératif d’autant plus prégnant depuis les confinements, synonymes de télétravail, et que les réseaux sociaux ont pénétrés la sphère professionnelle, il faut les combiner aux canaux classiques comme le print et l’événementiel. Ces derniers vecteurs ont une force que les numériques n’ont pas : la proximité.Comme pour tout investissement, il est impératif d’établir un ROI par campagnes afin d’avoir une vue précise du coût de chacune d’elles et des retours attendus par opérations. Soulignons que cette pratique est d’autant plus incontournable si le budget marketing est composé d’une multitude de montants unitaires très peu élevés qui échappent facilement à toute vigilance. En son absence, actions après opérations, le budget global flambe silencieusement. On notera que celui-ci est particulièrement difficile à appréhender. En effet, il est protéiforme - print, digital, réseaux sociaux, événementiels...- et fait intervenir par segment un nombre considérable de prestataires aux expertises techniques pointus, jargons abscons et prix opaques. De plus, le marketing s’inscrit dans un temps long avec parfois un fort décalage temporel entre l’investissement et les retombées. Fort heureusement de nombreux indicateurs digitaux permettent nativement de faciliter le suivi de la performance.Nous invitons également les entreprises à rationaliser le panel fournisseurs et challenger les historiques. En termes de print, hormis les demandes exceptionnelles notamment en termes de packaging, la majorité des imprimeurs répondent à tous les besoins standards (catalogues, affiches, flyers...). Pour ce qui est du digital, les prestataires surfent sur le développement à marche forcée de la transformation numérique et les prix flambent. Mais si leur vocabulaire insaisissable fait office de frein, des leviers existent pour les challenger : répondent-ils à vos besoin en termes de réactivité ? Font-ils des efforts pour communiquer avec un langage compréhensible de tous ? Fournissent-ils des reporting qui aident à la décision ?En conclusion, il est fort à parier que cette crise inédite changera profondément les pratiques marketing et le rapport de plus en plus étroit que les marques entretiennent avec les consommateurs. En termes de marketing, un « nouveau normal » est à créer qui va demander agilité et personnalisation.