Si depuis 2018, les compagnies d’assurances sont unanimes à augmenter leurs tarifs, les mettre en concurrence pour optimiser le budget assurances de sa flotte automobile demeure une nécessité. Attention cependant à éviter certains pièges !Choisir une assurance pour sa flotte automobile n’est pas un acte aisé. Majoritairement, résultat d’une mise en concurrence entre les acteurs, la démarche demande de bien appréhender les process de ce secteur particulier. Ainsi comprendre comment les primes sont calculées permet d’éviter bien des pièges.
Si pour les petites flottes, l’analyse est relativement simple, c’est loin d’être le cas pour les parcs les plus importants pour lesquels la vigilance est de rigueur. Pour les premières, l’assureur va agir avec l’entreprise comme elle le ferait pour un particulier en déterminant le montant des primes en fonction de la nature du véhicule (gamme, coût d’achat, âge, kilométrage parcouru…), des prestations souscrites et des bonus / malus.Concernant les flottes importantes, la compagnie d’assurances se base sur « un rapport sinistre à prime » qui va considérer de façon détaillée le parc par genre de véhicules (gamme, coût d’achat, âge, kilométrage parcouru…), les garanties souscrites... et comparer toutes les dépenses qu’elle aura engagées pour l’entreprise avec les montants des primes réglées par l’assuré. Le solde va pondérer à la hausse ou à la baisse les tarifs futurs.Si la solution semble juste, elle n’est pour autant pas dénuée de pièges. Effectivement l’entreprise a tout intérêt à surveiller son budget assurances de près, car un événement en temps T n’aura d’impact qu’en T+1. Et c’est dans cette différence de temporalité que réside toute la difficulté. Une complexité d’autant plus prégnante que toute décision de remise sur le marché d’un budget assurance flotte automobile concerne l’intégralité du parc. La segmentation n’est pas de mise !Ce faisant, l’entreprise ne dispose d’aucune information tarifaire pour prendre une décision éclairée. Aussi elle est soumise à la plus grande opacité. Mais si elle loupe le coche, c’est reparti pour 1 an avec des tarifs qu’elle ne connaît pas.Pour autant, il est recommandé de dénoncer le contrat à titre conservatoire dès la 2e année. Si la première année sert à établir un lien entre les parties, dès la seconde, la compagnie d’assurance aura des velléités d’augmentation des tarifs. Si aucune résiliation n’est effectuée, l’entreprise ne pourra que subir la hausse dans la troisième et attendre encore un an. Ainsi, pour des contrats à échéance au 31 décembre, l’action devra se faire en septembre pour mener des consultations au troisième trimestre. On notera qu’il n’est pas recommandé d’effectuer des appels d’offres tous les ans, car, ce faisant, l’entreprise envoie des signaux négatifs aux prestataires.
Les courtiers en assurances sont des interlocuteurs clés. Leur principal attrait est de mettre les compagnies en concurrence quand le client ne le fait pas directement. Ils ont pour charge d’effectuer une veille et peuvent aisément disposer, dans le cadre d’une consultation, de l’état des lieux de la sinistralité de la flotte automobile sur les 3 dernières années établie par la compagnie tenante du contrat - ce document est un outil-clé de la négociation avec les compagnies d’assurancesSélectionner un courtier demande une analyse qualitative sérieuse qui appréhendera la manière dont aussi bien lui que l’assureur fournissent un soutien performant aux équipes internes avec des services à valeur ajoutée comme une plateforme d’assistance à la rédaction des constats.L’entreprise peut également comparer les niveaux de prestations : quelles sont les incidences si après une panne, la voiture n’est pas remise auprès d’un garage agréé ? Qui fournit le véhicule de remplacement : le garage ou le loueur ? L’implication du courtier à accompagner le client est un indicateur dont il faut tenir compte.
S’il n’y a qu’un conseil à retenir, il convient de déléguer les démarches d'assurances de flotte automobile à un cabinet qui dispose des doubles compétences Flotte automobile et Assurances avec des experts en assurances qui disposent de l’agrément Orias. Ces derniers exercent également avec le détachement nécessaire au succès de la démarche tout en tenant compte des process de travail de l’entreprise.